lundi 13 décembre 2010

Les couches lavables

Choisir les couches lavables est non seulement un geste d'amour pour votre enfant, mais aussi pour la planète.

Avant tout, il faut savoir qu'elles ont bien évolué depuis les langes qu'utilisaient nos grand-mères.
Evidemment plus pratiques d'utilisation et d'entretien, leur offre s'est aussi beaucoup diversifiée ces dernières années. En coton, chanvre ou bambou, différents systèmes de couches lavables existent, s'adaptant aux besoins de chaque enfant, et de chaque famille...


UNE COUCHE LAVABLE, COMMENT CA MARCHE ?  

Les couches-culottes intégrales (ou TE1 : tout-en-un) : elles sont formées d'une couche intérieure absorbante et une culotte imperméable extérieure, attachées entre elles. Elles n'ont donc pas besoin de culotte de protection.
Plus pratiques car sans superposition nécessaire, elles sont donc idéales pour les sorties ou la garde du petit enfant. Cependant les risques de fuite sont plus grands qu'avec un système en 2 parties.

Les couches-culottes à taille unique : elles s'adaptent à la morphologie du bébé grâce à un système de réglage, de sa naissance jusqu'à 15 kg. Elles permettent un vrai gain de temps si vous avez plusieurs enfants en bas âge, puisqu'elles sont utilisables indifféremment pour l'un ou l'autre, sans avoir à les trier selon leur taille.

Les couches-culottes multi-taille : elles sont adaptées à un moment précis de la morphologie du bébé, et sont donc un peu plus efficaces que les taille-unique, qui quant à elles peuvent être un peu moins étanches pour les tout-petits, ou au contraire pour un un peu trop étroites pour les plus grands.
Il faut bien entendu acheter plusieurs trousseaux au fur et à mesure que bébé grandit, mais puisque utilisées moins longtemps, les couches multi-tailles s'abîment moins et peuvent d'autant plus être réutilisées pour plusieurs enfants.

Les couches-culottes à poche : il existe dans certains pays des « pocket nappies », ces couches formées de deux épaisseurs de tissu,  qui ne sont quant à elles pas absorbantes. C'est dans une « poche » intérieure que se glisse la matière absorbante de son choix.
L'absorption peut être modulée en fonction des besoins, en insérant différents matières et épaisseurs, et le séchage est plus rapide puisqu'elles se lavent indépendamment de la matière absorbante.

Les langes : ce sont des carrés de tissu absorbants que l'on plie et ferme avec des épingles à nourrice ou un autre système de fermeture. C'est la couche la plus économique, et son entretien est extrêmement pratique. Cependant, les langes à plier entraînent un lavage plus fréquent de la culotte de protection, car ils sont non-froncés au niveau des cuisses, il arrive donc que cela entraîne des fuites.
Idéaux pour les nouveaux-nés, les langes sont cependant moins faciles d'utilisation pour les plus grands, dont ils freinent la liberté de mouvement.

Les culottes de protection et autres accessoires 

La culotte de protection est l'accessoire indispensable aux langes et aux couches lavables non "intégrales".

Culottes de protection classiques :   elles sont en nylon ou en polyester, enduit le plus souvent avec du polyuréthane. Ces culottes imperméables existent dans plusieurs tailles, et s'adaptent ainsi à la morphologie de bébé.

Culottes de protection en laine vierge : ce sont les plus naturelles qui soient, n'ayant subi aucune imperméabilisation. L'humidité s'évapore et les fesses restent moins humides à l'intérieur ; la peau respire davantage. C'est la lanoline, substance sécrétée par la peau des moutons afin que la pluie ne pénètre pas dans leur fourrure, qui permet ce confort naturel.

Les double-couches : appelées aussi doublures, elles sont utilisées pour augmenter l'absorption. Elles sont surtout nécessaires pour la nuit et les siestes, mais peuvent être utilisées tout le temps si votre bébé urine beaucoup. Les doublures existent en version formée qu'il faut simplement glisser dans la couche, ou en version non-formée, qu'il faut plier (celles-ci sèchent plus vite).

Le papier de protection : c'est un rectangle très solide non tissé qui se place dans la couche, afin de retenir les selles pour les mettre tout naturellement dans les toilettes. Cela évite d'avoir des couches trop sales à faire tremper avant de les mettre en machine. 


L'ENTRETIEN DES COUCHES LAVABLES 

Le lavage : l'idéal est de  laisser tremper pendant une douzaine d'heures les couches neuves, puis de les laver trois fois avant de les utiliser. Leur capacité d'absorption ne sera à son maximum qu'au bout d'une dizaine de lavages. Notez donc que les premiers jours, il convient de changer votre enfant un peu plus souvent.

Un seau à couches fermé permet de stocker les couches sales pendant deux ou trois jours, avant de les laver à la machine. Un prélavage à l'eau claire peut s'effectuer avant le lavage, pour un résultat impeccable. Puis un lavage à 40° ou 60° suffit la majorité du temps, mais sachez que les couches lavables supportent jusqu'à 95°, ce qu'il convient de faire uniquement quand l'enfant est malade.

Evitez les lessives grasses et privilégiez des lessives écologiques au savon de Marseille.  Pour désinfecter les couches, on peut ajouter à la lessive de l'huile essentielle de Tea-Tree ou de lavande, ou encore un désinfectant spécialement conçu à cet effet, qu'il est possible d'acheter en magasin bio.

N'utilisez pas d'adoucissant, qui a tendance à diminuer l'absorption des couches. 

Le séchage : il est préférable d'éviter le séchage en machine, afin de prolonger la durée de vie des couches. Favorisez plutôt le séchage au soleil qui est plus écologique, et qui désinfecte le coton tout en le blanchissant. Ne faites pas de même avec les matières synthétiques qui, elles, jaunissent au contact du soleil.


LES AVANTAGES DES COUCHES LAVABLES

La santé de bébé : jamais la composition des couches jetables n'est mentionnée sur leur emballage, et les gels, produits chimiques et divers composants ne sont pas soumis à des contrôles et tests indépendants avant d'être mis sur le marché.

On sait cependant qu'elles se composent généralement de pâte à bois blanchie, de plastique en polyéthylène, de polyacrylate de sodium contenant une cinquantaine de produits chimiques dont les dioxine, du benzol, des organo-étain, reconnus cancérigènes et qui perturbent le système immunitaire et hormonal...

Les effets néfastes de ces produits sur la peau de bébé et sur ses organes reproducteurs n'est plus à démontrer : des dizaines d'études ont prouvé la toxicité des substances contenues dans la grande majorité des couches jetables. Chez les garçons notamment, les matières plastiques des couches jetables élèvent la température des testicules, ce qui peut entrainer la stérilité à l'âge adulte.

Néanmoins les fabricants de couches, sans aucun état d'âme, continuent de fabriquer des couches de plus en plus traitées aux produits chimiques. Il est certain que ce ne sont pas les lobbies industriels qui se préoccuperont de la santé de votre enfant ; c'est donc à vous et à vous seul, d'agir dans la mesure de vos moyens. En faisant par exemple le choix de consommer différemment.

Il n'y a pas de produits chimiques dans les couches lavables issues de l'agriculture biologique, donc énormément moins d'irritations et d'allergies chez les bébés. De plus le coton des couches lavables permet à la peau du bébé de mieux respirer.


La protection de notre environnement, et celle de son environnement :  la matière première des couches jetables est la cellulose. Si l'on y ajoute l'arsenal de traitements chimiques qu'elles nécessitent, ainsi que leur commercialisation, l'impact de leur utilisation sur l'environnement donne le vertige :
  • Une tonne de déchets est rejetée pour chaque enfant changé avec des couches jetables, qui nécessitent 300 à 500 ans pour se dégrader dans la nature.
  • La plupart étant fabriquée aux Etats-Unis, le transport des couches jetables coûte très cher à la planète.
  • 12 milliards de litres de pétrole et plus de 250 mille arbres (uniquement pour les États-Unis) sont nécessaires à la fabrication annuelle de couches jetables.
En ce qui concerne les couches lavables, non seulement elles sont exemptes de tout traitement chimique, mais les matières premières utilisées (coton, chanvre, bambou, laine) proviennent d'exploitations infiniment plus respectueuses de l'environnement.

Stop à la consommation effrénée ! En faisant le calcul sur un plan strictement financier, on réalise que le change d'un enfant nécessite plus de 4500 couches jetables jusqu'à ce qu'il soit propre. Ce qui revient à plus de 1350 euros pour les plus économes. 

En revanche, une fois l'investissement de départ réalisé (entre 300 et 500 euros) auquel il faut ajouter le coût des lessives (environ 200 euros), les couches lavables représentent une véritable économie, qui ne prend même pas en compte la quasi absence de soins de la peau irritée par les produit chimiques des couches jetables.

Réveillons-nous ! Croire que consommer toujours plus fait partie de l'évolution humaine est un leurre. La planète est épuisée, et il en va de même de ses ressources. Il nous est non seulement possible mais indispensable de refuser cette surenchère incessante. Et le meilleur moyen d'action que nous possédions pour nous exprimer, réside dans le choix de nos modes de vie et de consommation. Réapproprions-nous notre indépendance intellectuelle et morale et remplaçons les produits manufacturés jetables sans âme ! Etant "personnalisables" avec un peu d'imagination et trois points de broderie, les couches lavables sont, bien au delà des clichés, une véritable alternative pouvant s'adapter à tout un chacun. Vive le "home-made" pourrons-nous dire aux lobbies d'outre-Atlantique et d'ailleurs !

Natacha Lange
https://reponsesbio.com/Templates/squeeze-grossesse.html

vendredi 3 décembre 2010

Erreurs médicales à l'hôpital


Pas assez de personnel soignant à l'hôpital ? Trop de patients accueillis malgré le
manque évident de place et de moyens ? Ou tout simplement une antinomie cruciale entre la vision de la santé et la réalité de la maladie?

Je tiens à vous raconter mon histoire !

Enceinte d'un peu plus de 7 mois, je consulte mensuellement une sage-femme à l'hôpital où j'étais censée accoucher. J'y ai eu la semaine dernière rendez-vous avec une anesthésiste dans l'éventualité d'une intervention chirurgicale, après avoir patienté trois heures et demie dans un couloir nauséabond, avant mon rendez vous mensuel avec une sage femme

Pour ce rendez-vous du huitième mois au C.H.U le plus important de Toulouse, la sage-femme constate une modification du col de l'utérus, qui s'accompagne de contractions trop fréquentes. Ne voulant "prendre aucun risque", elle m'envoie (sans penser une seconde à m'y inviter), aux urgences pour un monitoring, une échographie ainsi que des analyses approfondies.

Je me retrouve donc dans une sorte de débarras (on a tous vécu ça, soi-même ou un de ses proches), presque un placard à balais, du service des urgences de l'hôpital. On me laisse attendre des heures, (d'où l'incohérence totale avec le nom même du service en question) avant de procéder aux dites analyses. Après lesquelles par "précaution" ils décident de me garder en insistant sur le caractère "obligatoire" de cette détention provisoire.

Alors commence le grand défilé des étudiants aux aiguilles, aux comprimés, aux suppositoires, aux gélules sans même que j'aie avalé quoi que ce soit de solide, ni même de liquide, depuis le matin que je suis coincée dans cet hôpital. Et plus le monitoring gribouille ses petits papiers, plus j'ai de contractions : "c'est vrai oui, ça stimule un peu l'utérus" me diront-ils

On finit par me trouver un lit dans un service de jour à 23 heures, aux soins d'une sage-femme qui a déjà fait son quota de nuits à l'hôpital pour la semaine, mais qu'on vient d'appeler, parce que les urgences de la maternité sont débordées : c'est la pleine lune, et les bébés s'activent !

Aucun des médicaments n'apportant l'effet escompté, les contractions s'accélérant au contraire, c'est sous perfusion de Salbutamol que je passe la nuit (mon intolérance au lactose en prend un sacré coup), donc avec un pouls à 130 : "c'est normal, ne vous inquiétez pas, la tachycardie n'est qu'un effet secondaire très banal de ce traitement."

A 10 heures le lendemain, n'ayant toujours rien mangé en dehors des jolis cachets oranges d'Adalate offerts par l'hôpital, et le rythme des contractions étant toujours aussi soutenu, je me sens vraiment à bout de force.

Ce n'est qu'alors, que j'ose enfin demander à ce que la sage-femme baisse un peu la dose de produit dans la perfusion, et m'apporte quelque chose à manger : "bon c'est vrai que ce traitement vous fatigue, et n'a pas l'air de fonctionner de toute façon ! Le médecin veut essayer un autre médicament, plus fort et qui devrait agir."

Allons-y pour le nouveau médicament : "Tractocile", d'abord en injection directe : "bolus initial", avant de le perfuser à la place du précédent. La sage-femme administre la première dose dans mon cathéter, juste après avoir retiré la perfusion de Salbutamol, en me prévenant que "peut-être vous aurez un coup de chaud, ou un peu envie de vomir, c'est normal."

Aujourd'hui, ce qui me paraît également désespérément "normal" pour cette structure hospitalière, c'est la dramatique négligence de mes médecins. Ceux-là qui, après ce lourd traitement trouvent encore le moyen de mal vider une poche de perfusion, avant de la remplir avec le nouveau médicament.

Résultat : Le mélange corrosif entre les résidus du premier : le Salbutamol, le second dont ils ne me donneront jamais le nom, et la dose de cheval de Tractocile, agira dans mon organisme fragilisé par la fatigue et le manque d'alimentation. Tachycardie, oedème de Quincke à la gorge, manquant de m'étouffer, je finis par défaillir ! Avant le black out, je constate la panique dans la chambre, médecins, sage-femmes, anesthésiste, infirmières sont tous plus éberlués les uns que les autres. On me met alors sous oxygène, pour que plus de vingt minutes après je sois revenue à moi. Par la suite, déni presque total des médecins, comme si rien ne s'était produit...

Chacun y va alors de son pronostic, les uns plus sincères que les autres, la mauvaise foi de ceux-ci plus ingrate que tout le reste. Certains parleront d'un oedème à la gorge, d'autres faisant les gros yeux pour éviter d'évoquer cette impossible éventualité dans le dossier. La version finale parlera une crise d'hypertension brutale et inexplicable. La réalité, c'est que je n'ai jamais pris de médicament de ma vie et, étant épuisée, la succession rapide des traitements selon le protocole médical de cet hôpital m'a tout simplement rendue malade ! Sans parler de la négligence des médecins mélangeant une énième substance à ces doses de cheval.

Je passe le reste de la journée, la nuit suivante et le lendemain en salle de réveil, où des femmes défilent les unes après les autres à grand cris. Nous refuserons désormais avec l'aide de mon conjoint tous les médicaments dits "obligatoires" que les apprentis-sorciers de cet hôpital tenteront de m'administrer. Ils se relayeront les uns après les autres, sans que nous puissions à deux reprises voir le même visage, bien entendu.

Et mes contractions succombèrent finalement à l'arrêt du monitoring systématique, avec l'aide précieuse d'une bonne nuit de sommeil, un repas, quelques excellents exercices de respiration et de relaxation qu'une sage-femme libérale m'avaient montrés aux cours de préparation à la naissance, et à une présence rassurante : celle du futur Papa !

Du bon sens en somme ! Il en résulte aujourd'hui que plus jamais je ne me laisserai balader ainsi de traitement en traitement, attachée au lit par la peur qu'ils vous injectent oralement en plus des médicaments, ainsi que la rigidité d'un protocole inflexible qu'ils vous "ordonnent" de suivre.

Alors, à moins d'un grave accident de voiture et tant que votre conscience est intacte, si l'on vous dit que vous courez un grand danger et qu'il faut immédiatement vous "incarcérer" aux urgences de l'hôpital alors que vous y étiez venu pour une simple visite de routine, suivez votre intuition et votre bon sens avant tout; et si c'est qu'ils vous dictent : fuiez !

Natacha Lange

dimanche 3 octobre 2010

Un petit rappel pour trouver les différentes sources de calcium naturel

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L'accouchement à domicile (AAD)

Dans les sociétés traditionnelles, l'accouchement se déroulait principalement à domicile. Dans notre société l 'ère du surmédicalisé a pris le dessus et la plupart des femmes pense ne pas savoir mettre au monde leur enfant seule. Quoi qu'il en soit de plus en plus de parents font le choix d 'être acteurs de la naissance de leur bébé et décident de vivre cette merveilleuse aventure au sein de leur foyer.

Pourquoi ?

Instants magiques, expérience inoubliable, liberté, maîtrise des choses, intimité : sont les mots qui reviennent souvent pour décrire l 'intérêt de donner la vie chez soi. Cet indicible mélange d'émotions, donne à l'accouchement une saveur unique. Le papa y a lui aussi sa place, détendu et acteur de la naissance de son enfant.Les sollicitations extérieures sont rares et le couple peut vivre cet évènement comme il le souhaite.

Mais encore ?

Le confort.La présence rassurante des objets familiers.La liberté de changeur de pièce quand quand on le souhaite. Pouvoir vaquer à ses occupations (tant que les contractions le permettent). Adopter n'importe quelle position. Crier. Chanter. Ecouter de la musique. Fermer les volets. Allumer des bougies. Faire un feu de cheminée. Rester dans sa bulle. Prendre un bain, puis deux, puis dix-huit bains. Sans épistiotomie.
Il y a de nombreux  avantages à voir le bébé naitre dans la chaleur de son foyer. Il est bien moins stressant de venir au monde sous une lumière tamisée plutôt qu'à la lumière agressive des néons d' hôpital. Les soins sont réduits au strict minimum, pas d'aspiration, ni de désinfection oculaire. Le cordon est coupé au bon moment.
La pesée a lieu plusieurs heures après la naissance du nourrisson et un bain lui est donné le lendemain ou le surlendemain.
Tout est propice pour accueillir son bébé en douceur, à son rythme dans la sécurité du cocon familial.

Comment faire ?

Même si toutes les femmes ont la capacité d'accoucher à domicile, il faut être en bonne santé pour donner la vie à la maison. Tout au long de la grossesse la sage femme doit s'assurer que tout se passe bien. Elle peut estimer qu'il est préférable de ne pas tenter un accouchement à domicile en cas de :
- déclenchement des contractions avant 37 semaines ou post-terme après 42 semaines.
- d'anémie sévère.
- d'hypertension (risque de pré-éclampsie).
- de diabète gestationnel.
- de placenta prævia (risque d ' hémorragie).
- de grossesse multiples (risque de prématurité).
- de césarienne lors d'une précédente grossesse.
- de problèmes cardiaques, rénaux, neurologiques, pulmonaires ou psychiatriques sérieux.
- de retard de croissance intra-utérine.
- de présentation par le siège.

Les complications durant le travail doivent amener à un transfert aux urgences :

- signes de détresse du bébé.
- arrêt des contractions.
- rupture de la poche des eaux sans contractions.
- présentation du cordon avant le bébé.
- décollement prématuré du placenta.

Commentaire ?

La démarche initiale provient d'un désir mûri par le couple. Les parents souhaitant mettre au monde à domicile tout en se rapprochant d'une sage femme qui les accompagnera tout au long de la grossesse, de l'accouchement et du suivi postnatal. Il est essentiel que puisse s'établir une relation de confiance partagée.

Le jour J, que ce soit debout dans la cuisine, à quatre pattes, accroupie dans la baignoire ou même dans le jardin, les mamans qui accouchent à domicile choisissent comment donner la vie guidées par leur instinct tout en écoutant leur corps et leur cœur.
Lors d'un accouchement à la maison tout est possible à n'importe quel moment.


Avec qui ?


La sage femme : Du début de la grossesse jusqu'à la fin de l'acouchement

La doula : Elle a pour vocation d'aider la future maman et son entourage pendant la grossesse, l'accouchement et la période postnatale. Elle incarne la figure féminine qui se tenait autrefois auprès des femmes qui accouchaient. Elle n'a pas le droit de pratiquer des actes médicaux.

Le papa: Il peut arriver que le papa soit un peu réticent, mais la sage femme est là pour répondre à ses
questions et le rassurer. Au domicile, le papa joue vraiment un rôle, sa place est utile. Il peut prendre des décisions, s'occuper des ainés, masser sa femme, se charger de l'organisation, des soins moraux et physiques, lui apporter à boire et à manger, lui faire couler un bain… Et même attraper l'enfant!

Les ainés : pour certaines mamans, le besoin de s'isoler pendant le travail est intense, elles ont besoin de rester dans leur bulle. Pour les autres en revanche, partager le moment de la naissance avec ses ainés est primordial, leur participation peut être un vrai réconfort. C'est donc à chacune de faire selon son ressenti et de faire confiance à leurs enfants qui sauront trouver leut place le moment voulu.

Proches de la famille (maman, amie, sœur…): Là aussi pas de règle, la maman peut avoir envie d'être entourée par un ou plusieurs proches. Le tout est que personne ne doit être envahissant.

Il y a-t-il des risques ?
En ce qui concerne l'accouchement à domicile, l'opinion publique pense généralement à un accouchement marginal. Pourtant les études et analyses montrent qu'une naissance à la maison préparée dans de bonnes conditions ne présente pas plus de danger qu 'à l' hôpital.
Un accouchement normal, ne requiert qu'encouragements, tendresse, et amour.
Dans son guide «les soins liés à un accouchement normal 1997» l'OMS l'accent met sur les limites de l'accouchement en milieu hospitalier et de sa médicalisation qui induit souvent des effets secondaires et des pathologies occasionnées par un traitement ou un geste médical.
Un partir du moment où une personne de confiance est capable de déceler les signes de complications et ce avec la maman, les risques sont minimes. La sage femme recommande de s'inscrire à la maternité la plus proche afin de prévoir un éventuel transfert si une complication survient.

Il est bon de penser qu'une femme puisse accoucher là où elle se sent le mieux.
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vendredi 5 mars 2010

La diététique chinoise de la grossesse




Du premier au dixième mois lunaire, que manger pour optimiser ses chances de réussir une grossesse harmonieuse et apporter au bébé tous les nutriments dont il a besoin ?


S’il est évident que la médecine chinoise suit l’évolution de la grossesse à différents niveaux, c'est-à-dire aussi bien en faisant appel aux ressources de l’acupuncture ou, tout au moins, de l’acupressure, que des massages, des exercices de respiration et de la relaxation, il n’en demeure pas moins que l’essentiel de ses efforts porte sur la diététique.

Transposés aux habitudes alimentaires occidentales et à l’univers de plus en plus exubérant de nos compléments nutritionnels, les préceptes fondamentaux de la médecine chinoise en matière d’accompagnement de la grossesse ont offert au docteur Michel Frey l’occasion de définir un régime extrêmement précis et progressif, au long des dix mois lunaires, que toutes les femmes enceintes pourront appliquer sans trop de difficulté pour leur plus grand bénéfice… et celui de leur futur bébé. 



Premier mois lunaire

Le premier mois lunaire s’étend de la conception à la quatrième semaine de grossesse, et se caractérise, en ce qui concerne les troubles pathologiques, par des problèmes digestifs, des nausées, des vomissements, une certaine fatigue et d’éventuels vertiges pouvant aller jusqu’à l’évanouissement, car l’embryon absorbe une énorme quantité de vitamines, de sels minéraux et d’oligo-éléments.

Selon la médecine chinoise, ce premier mois lunaire est placé sous la dominance du méridien du Foie, correspondant à l’élément Bois. Le Foie est d’autre part lié à l’imaginaire et aux émotions, ce qui provoque, chez la femme enceinte, ces envies et cette hypersensibilité bien caractéristiques de cette période. Pour stimuler l’énergie du Foie, il est donc conseillé de privilégier le sommeil et la relaxation.

Au plan de la diététique, on assurera à l’embryon le plein de vitamines et de minéraux avec de belles cures de fruits frais, à l’exception de l’orange et du jus d’orange que le foie ne supporte pas.

Au petit déjeuner, on prendra par exemple du thé vert et des céréales ; à midi de la viande rouge et des légumes verts ; et le soir de la soupe de légumes et du yaourt de soja. On boira une eau de source citronnée, entre les repas, pour stimuler la fonction hépato-biliaire, et l’on s’abstiendra naturellement d’alcool et de tabac… durant toute la grossesse.

Enfin, les vitamines et minéraux indispensables sont : le bêtacarotène pour stimuler les systèmes immunitaire et nerveux ; la vitamine B6 pour renforcer les défenses, favoriser le métabolisme des lipides, glucides et protéines, et éviter les nausées ; le zinc pour stimuler le système immunitaire et lutter contre les allergies ; et le cuivre pour favoriser la synthèse des protéines. 



Deuxième mois lunaire

Le deuxième mois va de la cinquième à la huitième semaine de grossesse. C’est alors le méridien de la Vésicule biliaire qui domine et marque une période d’inquiétude pour la mère qui devra être réconfortée moralement mais aussi, au plan nutritionnel, grâce à une cure de magnésium.

L’alimentation se composera avant tout de légumes et de protéines copieusement riches en fer que l’on trouvera par exemple dans la spiruline, mais également dans les huîtres, le persil, la pomme de terre, le foie, le poisson, le cresson, les asperges, les épinards et le cacao, ou, bien sûr, dans un complément nutritionnel.

La vitamine B9, ou acide folique,  est également importante à cette période de la grossesse. On la consommera dans les légumes verts à feuilles comme les brocolis, les épinards, les salades, les haricots verts et les choux de Bruxelles, ainsi que dans les légumes secs et les céréales complètes.

Toujours en guise d’exemple, au petit déjeuner, on pourra prendre du yaourt et des céréales ; à midi des légumes et du jaune d’œuf, lui aussi riche en vitamine B9, ainsi que des desserts aux fruits rouges ; enfin, le soir on privilégiera les pâtes complètes ou le riz complet, avec un peu de fromage de chèvre.

Toujours pour stimuler la vésicule biliaire, on poursuivra la cure d’eau citronnée entre les repas.



Troisième mois lunaire

Il s’étend de la neuvième à la douzième semaine, et se trouve dominé par le Cœur, autrement dit par les émotions et la répartition du sang. Pour cette raison, la future maman évitera les émotions fortes et le sport, mais pourra, en revanche, pratiquer le chant après s’être réchauffé la gorge à l’aide de boissons chaudes.

C’est une période où l’énergie peut stagner, produisant somnolence, constipation, ballonnements, jambes lourdes, hémorroïdes, palpitations. 

Au plan alimentaire, les saveurs acide et piquante sont déconseillées, alors que l’on recommande le gras des Oméga 3 avec l’huile de colza et les petits poissons de type sardine, hareng ou maquereau. La vitamine A ou le bêtacarotène sont également conseillés. On consommera donc des jaunes d’œufs, du foie gras et du fromage. La vitamine B12 est importante, quant à elle, pour éviter l’anémie. On la trouvera notamment dans les huîtres, le hareng fumé, les moules, le thon et le jaune d’œuf. 


Toujours pour éviter l’anémie, on usera et abusera de la vitamine C des kiwis ou des mandarines pris au petit déjeuner. Et enfin, on poursuivra la cure de fer.

Le petit déjeuner se composera par exemple de fruits frais et secs ; le repas de midi de pamplemousse, légumes, viande rouge et poisson ; le repas du soir essentiellement de glucides lents sous forme de céréales complètes, de pomme de terre ou de patate douce, plus du fromage de chèvre ou de brebis. Enfin, on conseille, durant ce troisième mois, de s’offrir un goûter à quatre heures, avec un thé vert et un peu de céréales complètes, sous forme de biscuit pas ou peu sucrés.



Quatrième mois lunaire

Il va de la treizième à la seizième semaine et passe sous la domination du Triple Réchauffeur, c'est-à-dire des fonctions d’assimilation, de transformation et d’élimination de l’organisme. En conséquence, la future mère doit veiller à son équilibre nutritionnel, d’autant que les troubles du Triple Réchauffeur entraînent fatigue et prise de poids, constipation, ballonnements, aérophagie, etc.

Il conviendra donc de veiller à la qualité de la flore intestinale en consommant prébiotiques et probiotiques sous forme de fibres et de ferments lactiques ; les fibres dans des légumes comme les légumineuses, endives, brocolis, salades vertes, épinards ou choux de Bruxelles, et les ferment lactiques dans des compléments nutritionnels plutôt que dans des yaourts, pour des raisons d’efficacité.

On déconseille habituellement le gluten, donc le blé, l’orge, l’avoine, les pâtisseries, les biscottes, les gâteaux et les flocons, ainsi que les boissons gazeuses, les jus de fruits acides, les sucres rapides, le lait de vache et ses dérivés.

Au petit déjeuner, on prendra du thé vert et du pain de seigle grillé, avec une margarine végétale et un œuf à la coque ; à midi, viande maigre ou poisson et légumes riches en fibres ; et le soir, pâtes complètes ou riz complet avec des endives ou des brocolis vapeur et une viande blanche. 



Cinquième mois lunaire

Il se situe entre la dix septième et la vingtième semaine, et se place sous la domination de la Rate, autrement dit de la fonction de répartition des valeurs nutritive et immunitaire. Plus que jamais la mère devra surveiller son poids et éviter toute tendance à se suralimenter, notamment en glucides.

Pendant cette période les aliments devront être bien cuits et consommés chauds, de saveur plutôt douce et de nature neutre avec des aliments tels que l’œuf, le riz complet, la carotte, la pomme de terre, le porc, la figue, le raisin, la poire, le navet, le bœuf ou la banane. Il n’en demeure pas moins que le plat de base sera avant tout composé de riz complet et de légumineuses comme les lentilles, le soja ou éventuellement les haricots verts. On évitera, par contre, les protéines d’origine animale.

D’autre part, l’hygiène de vie et le sommeil sont indispensables.

Au petit déjeuner on prendra des fruits et des céréales complètes sans gluten, avec un thé vert ; à midi, riz complet et légumineuses aux oignons, ou légumes et yaourt de chèvre ; et le soir, soupe de légume, fromage de chèvre, ou gratin d’endive. Enfin, avant de se coucher, on boira une tasse de tilleul.

Les nutriments utiles durant ce cinquième mois sont le sélénium, le calcium et les vitamines B12 et B9.



Sixième mois lunaire

Allant de la vingt et unième à la vingt quatrième semaine, le sixième mois est dominé par l’Estomac et par conséquent par la distribution de l’énergie Yang, avec, comme corrélation pathologique, des diarrhées ou des vomissements.

Pour ce qui concerne le bébé, c’est le choix de la qualité alimentaire qui sera primordial pour lui. Il faudra donc choisir des aliments bien cuits et chauds comme au cinquième mois, mais aussi les plus digestes possible, contenant beaucoup de fibres mais peu de calories, et répartis en cinq ou six petits repas quotidiens.

La marche et les douches ou bains chauds pourront aider le bébé et la maman, ainsi que de petites pauses de repos au long de la journée.

Au petit déjeuner, on conseille compote de pomme ou de poire et thé vert, mais pas de pain ni de céréales ; à midi, des légumes cuits, une viande maigre et un yaourt de soja ; et le soir, soupe de légumes, salade d’endives et féta. Entre ces repas, on consommera des petits en-cas de fruits secs ; et, pour régulariser la glycémie, on boira une tisane de feuilles de framboisier, bourrache, ortie et trèfle rouge.

Enfin, les compléments nutritionnels conseillés sont les ferments lactiques et le bêtacarotène.



Septième mois lunaire

Il s’étend de la vingt cinquième semaine à la vingt huitième, et se place sous la domination du Poumon, qui gouverne le Tchi. Il conviendra donc que la future mère s’assure de la meilleure oxygénation possible et pratique diverses techniques respiratoires. Elle prendra également soin de sa peau avec des crèmes très hydratantes et des massages aux huiles essentielles, et elle évitera de s’exposer au froid.

Son alimentation restera relativement sobre, en privilégiant le riz complet, la levure maltée et la spiruline, et, d’une manière générale, tout ce qui contient des vitamines B6 et B12.

Au petit déjeuner, elle consommera des fruits secs, des céréales complètes et du jus de myrtille ; à midi, poisson, volaille et riz complet, puis banane séchée au dessert ; et le soir, des lentilles avec un légume. 



Huitième mois lunaire

De la vingt neuvième à la trente deuxième semaine, le huitième mois est dominé par le Gros Intestin, ce qui se traduit par des troubles digestifs, et notamment des gastralgies, imposant de faire des petits repas à intervalles rapprochés (le dernier deux heures avant de se coucher), et d’éviter les aliments acides, gras, épicés, sucrés, excitants ou, dans le cas des boissons, gazeuses. 


On privilégiera les aliments alcalins tels que l’artichaut, le fenouil, les épinards, les haricots, les pommes de terre, les bananes et les dattes, ceux contenant beaucoup de fibres afin d’accélérer le transit, et l’on s’abstiendra de boire en mangeant. Par contre, entre les repas, on ne lésinera pas sur la tisane de fenouil, tant pour favoriser la digestion que la lactation. La maman traitera ses éventuels problèmes circulatoires à l’aide de Ginkgo biloba ; et, pour l’enfant, consommera beaucoup de calcium, de préférence marin, notamment avec des algues et de la dolomite.

Au petit déjeuner, elle pourra prendre du thé, des céréales complètes et des abricots secs ; à midi, une salade de mâche, des aubergines grillées, des côtes d’agneau et des amandes ; le soir, du riz complet aux épinard avec des algues, ou une soupe de lentilles au parmesan. 



Neuvième mois lunaire

De la trente troisième semaine à la trente sixième, le neuvième mois est dominé par le Rein, c'est-à-dire la force intérieure et la cohérence, ce qui implique que la mère doit se sentir en parfaite confiance et en totale sécurité. Elle évitera le froid et l’humidité et toutes les situations ou spectacles susceptibles de provoquer de la peur.

Son alimentation restera sobre, surtout sans sucre ni sel, mais avec une complémentation en magnésium et en vitamine D que l’on trouvera essentiellement dans l’huile de foie de morue.

Enfin, il lui est fortement recommandé de boire deux litres et demi par jour, répartis entre eau de source, éventuellement citronnée, jus de fruits et tisanes sans sucre.

Au petit déjeuner, elle prendra par exemple fromage blanc maigre et salade de fruits ; à midi, moules marinières, riz complet aux échalotes et compote de fruit ; et le soir, une soupe de légumes additionnée de jaune d’œuf, ou des poireaux vinaigrette, tomates et poivrons, avec une tisane de prêle en digestif. 



Dixième mois lunaire

De la trente septième à la quarantième semaine, ce dernier mois de grossesse est sous la dominance de la Vessie, et psychologiquement orienté vers la préparation du futur territoire du bébé.

L’alimentation de la maman devra alors être essentiellement composé de protéines, de calcium et de vitamine D pour le Bébé, et de fer pour elle afin d’éviter l’anémie de l’accouchement.

Un mélange harmonieux de protéines animales et végétales est recommandé.

Au petit déjeuner on pourra prendre du fromage blanc, du fromage, une céréale complète et un jus de fruit ; à midi, du jambon, de l’œuf, du veau et de la mâche, avec du chocolat noir à 75% de cacao en dessert ; et le soir, gratin de légumes, fromage et figues sèches.

Tout excitant doit être évité. 


Geneviève Maillant


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L'homéopathie pour les bébés




Renvois, coliques, diarrhées, vomissements ou problèmes de croissance, les bébés occasionnent beaucoup de frayeurs à leurs parents. Pourtant, quelques petites granules sucrées suffisent bien souvent à ramener la joie autour du berceau.

Bien sûr, avant de donner des médicaments homéopathiques à son bébé, la maman devra l’entourer de beaucoup d’amour et apprendre à être son écoute.

D’autre part, rappelons, tout de même, que les médecins et les puéricultrices sont là pour donner les informations et explications utiles à combler les lacunes et interrogations des parents.

Ceci fait, ils pourront alors user des merveilles de cette médecine sans danger et parfois si efficace qu’est l’homéopathie, une médecine aux résultats souvent rapides, voire immédiats, et qui résout, à l’aide de petites granules que le bébé apprécie toujours, nombre de problèmes apparemment insolubles. 


La faim du bébé

Si, quelques jours après sa naissance, le bébé ne se précipite pas sur le sein, mais au contraire semble ne pas vouloir s’alimenter, quelques granules pourront lui donner de l’appétit.

S’il ne s’alimente pas parce qu’il dort tout le temps, ou tout au moins somnole, on pourra lui donner une dose d’Opium en 9CH ou 15CH, bien entendu en la fractionnant en autant de petites prises successives qui ne risquent pas de l’étouffer.

Mais si cette somnolence est due aux séquelles d’un accouchement pénible, comme au forceps par exemple, on essayera Arnica 15CH, à la même dose, suivie, s’il n’y a pas d’amélioration dans les quelques jours qui suivent, de Natrum sulfuricum 15CH, d’autant plus indiqué si la jaunisse s’installe.

Enfin, c’est bien connu, certains bébés prennent le jour pour la nuit et s’ingénient à ne réclamer le sein que lorsque la maman dort. Une dose de Staphysagria 15CH leur conviendra alors, surtout si la maman a vécu des contrariétés durant sa grossesse. 


La croissance des bébés

S’ils mangent mais ne grandissent ni ne grossissent, trois autres remèdes homéopathiques seront indiqués.

Pour les bébés dont la partie inférieure du corps semble vouloir rester maigre, mais dont le ventre est plutôt ballonné, on donnera 2 granules d’Abrotanum 4CH, un quart d’heure avant chaque tétée.

Chez les bébés maigres et chétifs, constipés et frileux, buvant mal, pleurant beaucoup et transpirant presque autant, on donnera Silicea 9CH, une à deux fois par semaine, pendant au moins un mois, voire plus, jusqu’à amélioration. On peut aussi passer, au bout d’un mois, de la neuvième à la quinzième centésimale.

Le bébé peut aussi avoir non seulement un bon appétit mais boire beaucoup, en dehors des tétées, mais ne toujours pas grossir. Au contraire des Abrotanum, ce sera plutôt la moitié supérieure du corps qui restera maigre. On lui donnera alors Natrum muriaticum en 9CH ou 15CH. 


Les vomissements

Relativement fréquents, les reflux gastro-oesophagiens et autres vomissements du bébé appellent indéniablement une réponse thérapeutique. Il ne faut naturellement pas confondre le vomissement avec un simple rejet de quelques gouttes de lait lors du rot ; mais dès qu’il s’agit de véritables reflux abondants, quelques remèdes s’imposeront ; toutefois après avoir consulté car le vomissement peut être le signe d’une infection.

Antimonium crudum 4CH pour les gros bébés grognons, à la langue blanche et à la faim vorace.

Nux vomica 4CH pour les bébés goulus, ayant tendance à la constipation et impatients mais qui s’endorment pendant la tétée pour se réveiller assez rapidement.

Calcarea carbonica 4CH pour les gros bébés pâles et mous, transpirant surtout de la tête et vomissant après avoir bu.

Ipeca 4CH pour les bébés sujets à nausées ou à vomissements avec salivation excessive, langue rose et humide, mais avec toux grasse ou légère diarrhée.

Cuprum 4CH pour les bébés coléreux, crispant les poings et devenant violets en hurlant, se calmant souvent après avoir bu bruyamment.

Lobelia 4CH si le bébé devient pâle et faible, quelquefois jusqu’au malaise, en rejetant son lait. Dans ces cas, consulter rapidement.

Cadmium sulfuricum 4CH lorsque le reflux gastrique déclenche des otites séreuses. 


Les coliques

Courantes, les coliques dépendent naturellement avant tout de l’alimentation du bébé, et, s’il est allaité, de celle de sa mère, mais peuvent être soulagées par quelques granules à donner au moment des crises.

Colocynthis 4CH en cas de douleurs coliques accompagnées de selles diarrhéiques chez un bébé qui replie ses jambes sur le tronc et paraît se mettre en colère.

Magnesia phosphorica 4CH s’il y a amélioration quand on lui caresse le ventre et qu’il émet des gaz, avec toujours cette tendance à se plier en deux.

Dioscorea 4CH lorsque le bébé répond à la douleur colique en rejetant le corps en arrière.

Cuprum 4CH pour un bébé colérique, bleuissant en hurlant, toussant et vomissant, et qui se calme en buvant de l’eau froide.

Chamomilla 4CH chez le bébé dont les crises ont lieu le soir, entre 20 et 24h, également coléreux mais qui se calme dans les bras de sa maman lorsqu’elle le berce en marchant.

Lycopodium 4CH pour le bébé qui a beaucoup de gaz et ne supporte  pas d’être seul, et dont les crises ont plutôt lieu entre 17 et 20h. 


Les diarrhées

Affections malheureusement les plus fréquentes, surtout durant le premier trimestre, les diarrhées ne doivent surtout pas remettre en question la qualité de l’allaitement maternel, mais se voir simplement corrigées par quelques spécifiques homéopathiques.

Magnesia carbonica 4CH s’il y a des selles verdâtres et mousseuses, et beaucoup de gaz, ainsi que des douleurs avec agitation.

Podophyllum 4CH si les selles matinales sont liquides et en jets.

Chamomilla 4CH si la diarrhée se produit électivement entre 20h et 24h.

Cina 4CH si elles sont liquides mais indolores, et si, par ailleurs, le bébé est ballonné et pâle.

Argentum nitricum 4CH si les selles sont vertes et que le bébé est impatient et glouton.

Aconit 4CH s’il est anxieux et agité, et si sa diarrhée commence plutôt autour de minuit.

Ipeca 4CH si les selles sont glaireuses et que le bébé a des nausées et la langue rose.

Antimonium crudum 4CH si la langue est blanche et que la diarrhée survient après avoir trop mangé. 


Grossesse et dépression

L’état psychologique de la future mère est primordial. Pour lui éviter les diverses formes de dépressions qui peuvent retentir si négativement sur sa santé comme sur celle de son bébé, trois remèdes sont indiqués :

Ignatia 9CH si la future maman est déprimée par la moindre contrariété, qu’elle baille et soupire, digère mal et a besoin de distraction.

Sepia 9CH si la future maman déprime à cause des nausées, vomissements, constipations et autres contractions précoces, et qu’en plus elle n’aime pas qu’on la plaigne ni qu’on s’occupe d’elle.

Gelsemium 9CH si elle a subi un choc affectif ou un accident quelconque et reste sans réaction et même tremblante ou prostrée, apparemment bloquée. 


Faciliter l’accouchement

Pour préparer la future maman à l’accouchement, trois remèdes semblent fondamentaux :

Actea racemosa pour les femmes anxieuses, agitées et bavardes qui craignent d’accoucher par peur de la douleur.

Caulophyllum quand les douleurs sont pratiquement permanentes chez une future maman épuisée et chez qui les contractions ne conduisent à rien.

Arnica, le remède général des traumatismes et saignements, et qui, en l’occurrence, convient parfaitement à l’accouchement. 


Les problèmes d’allaitement

Si, au début, la sécrétion de lait est insuffisante, la maman pourra prendre Ricinus 4CH, 3 granules 4 fois par jour, et Calcarea carbonica 9CH, 5 granules une fois tous les deux jours.

Si les seins sont douloureux, tendus et enflammés, elle prendra Phytolacca 4CH, 3 granules 3 fois par jour.

Mais si l’inflammation s’accentue, que les seins deviennent chauds et rouges, Belladona 4CH, 3 granules toutes les heures au début, suivi d’une consultation urgente si l’amélioration ne vient pas dans la journée. 

Viviane de Saint Urbain



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Des recettes pour bébé




Si bébé doit manger sain, cela ne signifie pas qu’il faille éduquer ses papilles gustatives dans la tristesse de brouets insipides. Un peu de gastronomie ne pourra que susciter chez lui une vocation à la sensibilité et à l’ouverture d’esprit.


L’alimentation de bébé doit être d’autant plus saine que son foie n’est pas encore capable de filtrer toutes les substances chimiques et les toxiques auxquels, adultes, nous sommes habitués.

Il lui faut donc un régime à la fois strictement bio et végétarien, mais surtout pas végétalien car il faut du lait aux enfants.

Que ce soit pour la cuisine ou pour la boisson, l’eau devra absolument être peu minéralisée.

Pour ce qui concerne les graisses, bébé les préférera crues et riches en acides gras insaturés. On fera donc la cuisine à la margarine végétale et on ajoutera des huiles de première pression à froid, après cuisson.

On salera avec la plus extrême discrétion, ou on ne salera pas du tout. Enfin, on ne sucrera éventuellement qu’avec du sucre de riz, du sirop d’érable ou de la mélasse noire.



Potage au cerfeuil

Pour bébé à partir de trois mois.

Cuire à feu doux, dans un demi litre d’eau, pendant une heure, une carotte et une courgette coupées en rondelles, une branche de cerfeuil, cinquante grammes de haricots verts, et une petite pincée de sel.

Mixer et servir tel quel dans le biberon ou dans une assiette selon l’âge, ou dilué avec un peu d’eau ou de lait maternisé.



Bouillon de laitue

Pour bébé à partir de trois mois.

Faire cuire une laitue et un bouquet de persil dans un demi-litre d’eau, avec une minuscule pincée de sel, pendant une petite heure.

Filtrer et mélanger le bouillon à du lait maternisé en poudre.



Velouté de courgette

Pour bébé à partir de six mois.

Faire cuire une courgette et une pomme de terre dans un demi-litre d’eau pendant une demi-heure.

Saler, ajouter trois feuilles de basilic, et mixer ; puis étendre avec trois cuillères de fromage blanc avant de servir.




Potage à l’oseille

Pour bébé à partir de neuf mois.

Faire cuire une pomme de terre et cinquante grammes de feuilles d’oseille hachées, dans un demi-litre d’eau.

Mixer, saler, et ajouter une cuillère à soupe de crème fraîche et un peu de cerfeuil haché.




Crème de carotte

Pour bébé à partir de trois mois.

Couper deux cents grammes de carottes en rondelles, puis les faire cuire trois quart d’heure dans un quart de litre d’eau.

Mixer puis ajouter une cuillère à soupe de tapioca et une petite pincée de sel.

Remettre à feu doux une dizaine de minutes, en malaxant.

Excellent contre la diarrhée.




Crème de potiron

Pour bébé à partir de cinq mois.

Faire cuire à la vapeur, pendant vingt minutes, cent grammes de potiron coupé en morceau.

Mixer, saler, puis ajouter deux cuillères à soupe de fromage blanc.




Crème de riz

Pour bébé à partir de cinq mois.

Faire cuire à feu doux, pendant trois minutes, deux cents millilitres de lait maternisé avec deux cuillères à soupe de crème de riz.

Ajouter, au choix, une gousse de vanille pendant la cuisson, ou une cuillère à café d’eau de fleur d’oranger après la cuisson.




Crème de lentilles

Pour bébé à partir de neuf mois.

Faire cuire dans un demi-litre d’eau, pendant trois quart d’heure, cinquante grammes de lentilles, une carotte, un oignon et une branche de céleri.

Saler et mixer, puis assaisonner avec un filet d’huile d’olive et une pincée de persil finement haché.




Purée d’artichaut

Pour bébé à partir de cinq mois.

Faire cuire à la vapeur deux fonds d’artichaut parfaitement nettoyés, avec une petite pomme de terre coupée en dés.

Mixer en ajoutant une petite pincée de sel, dix centilitres de lait et une cuillère à café de margarine végétale. 




Purée de carotte à l’œuf

Pour bébé à partir de cinq mois.

Faire cuire à la vapeur une grosse carotte coupée en rondelles.

Ecraser, saler et beurrer avec un peu de margarine végétale.

Etaler la purée dans un ramequin, en ménageant un petit creux au milieu.

Placer un jaune d’œuf extra frais dans le trou, et mettre le tout au four très chaud pendant cinq minutes. 




Purée de maïs

Pour bébé à partir de six mois.

Faire cuire à la vapeur une pomme de terre découpée en rondelles.

En fin de cuisson, ajouter cinquante grammes de maïs frais et laisser encore cuire cinq minutes.

Mixer avec trois cuillères à soupe de lait et une pincée de sel.




Flan aux épinards

Pour bébé à partir de six mois.

Faire cuire à la vapeur quarante minutes une pomme de terre.

Puis ajouter cent grammes d’épinards et laisser cuire cinq minutes.

Ecraser en mélangeant à un jaune d’œuf extra frais, une pincée de sel, une cuillère à café de crème fraîche, et une cuillère à café de chapelure.

Placer le tout dans un moule préalablement beurré à la margarine végétale, et mettre au bain-marie pendant une bonne vingtaine de minutes.

Démouler et servir. 




Flan aux carottes

Pour bébé à partir de 9 mois.

Faire cuire à la vapeur, pendant vingt minutes, une grosse carotte coupée en rondelles, et un demi-oignon finement émincé.

Ajouter un œuf extra frais, une pincée de sel, et une cuillère à café de margarine végétale. Placer le tout dans un moule graissé, et mettre au bain-marie et à four moyen durant un quart d’heure.

Démouler et servir.




Fromage au radis

Pour bébé à partir de six mois.

Mixer cinq radis roses préalablement épluchés, cent vingt cinq grammes de fromage blanc à 20%, un filet de jus de citron et une pincée de sel.

Une variante consiste à remplacer les radis par une quantité équivalente de betterave rouge crue.




Petit-suisse à la myrtille

Pour bébé à partir de six mois.

Mixer une petite barquette de myrtille et mélanger au petit-suisse à 20%.

On peut évidemment remplacer les myrtilles par du cassis, une pomme, une pêche ou une banane à condition que ces fruits soient parfaitement mûrs.




Compote de pomme et poire

Pour bébé à partir de trois mois.

Couper une poire et une pomme pelées et épépinées, et les faire cuire un quart d’heure dans très peu d’eau.

Ajouter une demi-gousse de vanille à mi-cuisson.

Mixer sans la gousse. 




Compote de fruits rouges

Pour bébé à partir de cinq mois.

Faire pocher deux cents grammes de fraises, framboises et cassis dans très peu d’eau pendant dix minutes.

Mixer et édulcorer avec une cuillère à soupe de mélasse noire.

Servir tiède ou froid. 




Gâteau de semoule

Pour bébé à partir de neuf mois.

Faire cuire deux cuillères à soupe de semoule complète dans vingt centilitres de lait, pendant dix minutes.

Ajouter deux abricots secs et deux pruneaux d’Agen préalablement trempés et coupés en petits morceaux.

Bien mélanger, verser dans un moule, et servir tiède ou froid.

Viviane de Saint Urbain
http://www.reponsesbio.com
 



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